Jump to content
Forum Look Announcement

Featured Replies

Thank London for the pics! :laugh:

I'm a little jealous 'cause you have a beautiful siggy! I love it! :heart: :heart:

Here a new interview in french of Laetitia in L'Express :

463je1.jpg

Laetitia Casta: "Il faut que tout soit vécu"

C'est l'un des grands événements de la rentrée ! Après quatre années d'absence, Laetitia Casta revient sur scène avec Elle t'attend, une magnifique pièce écrite et mise en scène par Florian Zeller. A cette occasion, la belle s'est confiée, évoquant la quête amoureuse de son personnage ; dévoilant aussi avec une absolue sincérité ses doutes, ses désirs, sa soif de théâtre. Rencontre avec une comédienne libre, intense... Et toujours aussi sensuelle !

Quand on lit les premières phrases d'Elle t'attend, on pense tout de suite que vous avez été un peu l'inspiratrice d'Anna, l'héroïne. Une jeune femme très attachée à la Corse, qui y invite pour la première fois l'homme qu'elle aime. Florian Zeller a-t-il pensé à vous en écrivant cette pièce ? Comment s'est passée la rencontre ?

Non, la coïncidence est troublante, mais Florian a écrit cette pièce bien avant de savoir qui allait l'interpréter. C'est seulement après qu'il a pensé à moi ! Un jour, il m'a appelée pour me proposer de lire son travail et j'ai tout de suite eu le coup de foudre.

Racontez-nous l'histoire en quelques mots...

C'est un texte très beau sur l'amour, et sur la fin d'un amour. Une jeune femme, Anna, vit une histoire avec Simon [NDLR : joué par Bruno Todeschini], un homme marié qui se décide à quitter sa femme et ses deux filles pour elle. Il part alors la rejoindre en Corse dans la maison de ses parents. En fait, c'est une pièce sur ce moment étrange où l'on passe du rôle d'amante à celui de femme. C'est là que tout se joue. Et que tout se brise, car Simon va se dérober, devenir de plus en plus insaisissable pour disparaître ensuite de façon mystérieuse.

Qu'est ce qui vous émeut chez elle ?

Ce qui me bouleverse chez Anna, c'est qu'elle se donne tout entière. C'est une femme amoureuse, très amoureuse même. Jusqu'à présent, elle a vécu des relations plus ou moins ratées, et puis elle fait cette rencontre et elle se dit que la chance peut enfin tourner. Elle est prête à tout pour que cette histoire marche. Elle décide de se mettre à nu, de prendre tous les risques. Elle dit : « Je veux être ta femme, je veux un enfant de toi. » Mais en face d'elle il n'y a que le refus ou le silence...

C'est l'histoire d'un amour impossible ?

Oui. Et je crois que ça nous est tous arrivé de passer un jour à côté de quelqu'un. On rêve d'une vraie histoire d'amour, mais le problème c'est qu'on n'a pas rencontré la bonne personne. Les copains, la famille vous disent : « Arrête, tu es en train de te détruire, laisse tomber. » Mais on n'y arrive pas. Au-delà de cette histoire d'amour tragique, je vois aussi une sorte de leçon, le fait de devoir en passer par la souffrance pour se transformer, pour renaître.

Vous vous reconnaissez dans Anna ?

Je crois qu'aujourd'hui je n'ai plus besoin de ressentir des affinités avec un personnage pour pouvoir le jouer. Il m'est souvent arrivé, dans le passé, de choisir des rôles parce qu'ils me ressemblaient. Dans La Bicyclette bleue, Léa avait ce caractère de battante qui me parlait vraiment. Les Ames fortes me rappelaient mes racines, la fameuse vendetta corse. Là, pour la première fois, j'ai l'impression de me prêter à un personnage, de me donner entièrement sans pour autant qu'il y ait de lien nécessaire entre lui et moi. Mais ce qui me bouleverse surtout dans Anna, c'est son courage, son humilité ainsi que sa noblesse.

Vous parliez de cinéma. Pour vous, les expériences sont-elles les mêmes sur scène ou bien le théâtre vous apporte-t-il quelque chose de différent ?

Au cinéma, on peut toujours se reprendre, refaire des prises. Sur scène, c'est comme si on tournait d'une traite, et sans droit à l'erreur ! Il faut que tout soit vécu, porté, qu'on emmène le public. C'est ce qui me séduit au théâtre. On se donne mutuellement avec le spectateur, on entre ensemble dans un autre monde. Celui du rêve, d'un rêve partagé.

Quand s'est faite votre première rencontre avec le théâtre ?

J'avais 12 ans et nous avions monté une pièce avec une troupe d'amateurs venue dans mon collège. Ça s'appelait Coup de théâtre et je jouais le rôle d'une directrice de musée qui perd la mémoire. J'ai tout de suite ressenti quelque chose de très fort. Ensuite, j'ai pris des cours durant plusieurs années et j'en sortais toujours très émue, très exaltée.

Il a pourtant fallu attendre 2004 et Ondine pour que vous retrouviez les planches.

Je voulais refaire du théâtre depuis longtemps et un jour, par hasard, un ami m'a conseillé de lire Ondine, de Giraudoux. Une révélation ! J'ai senti un besoin vital de remonter sur scène, de jouer ce personnage-là. C'est d'ailleurs moi qui ai approché Jacques Weber pour qu'il fasse la mise en scène de la pièce. Pourquoi Ondine ? je ne sais pas vraiment. J'avais le sentiment que sa poésie, sa façon de vivre les choses me faisait me sentir moins seule. Et puis, elle a une grâce absolue qui me donnait envie de l'incarner.

C'est une pièce importante du répertoire classique. Vous avez pris beaucoup de risques en la choisissant pour une première fois...

En fait, j'étais très naïve. Je ne me suis pas rendu compte. Mais les autres se sont chargés de me faire comprendre que je m'attaquais à quelque chose d'énorme. Heureusement, j'ai saisi tout ça assez tard. Si on a peur, on ne fait jamais rien. C'est ma grande force d'être neuve !

Pourquoi avoir attendu si longtemps avant de revenir sur scène ?

Ce que j'ai vécu avec Ondine était tellement intense que j'avais besoin de temps pour être à nouveau emportée par un projet. Et puis, je ne fais pas du théâtre pour faire du théâtre. Cela n'a jamais été ma démarche, pas plus qu'au cinéma, d'ailleurs. Il fallait que ce soit aussi fort et en même temps totalement inédit.

Anna est très différente d'Ondine...

Absolument. Ondine, c'est un fluide. Elle court, elle vit, elle est violente et enfantine à la fois. Anna est tout le contraire. C'est une femme cérébrale, une femme qui passe son temps à réfléchir. C'est compliqué, Anna. Ondine, c'était un seul chemin, Anna, c'est dix mille chemins. Anna est aussi une femme contemporaine et je sais que j'ai désormais cette maturité-là. Je peux jouer une femme d'aujourd'hui, je n'ai plus besoin de me cacher derrière un costume pour interpréter un personnage.

Avez-vous le sentiment de vous mettre à nouveau en danger ?

Oui, plus que jamais. Mais c'est aussi ça qui me plaît !

Thanks for the interview and tantalisingly teeny pic! :wave:

I shall have to persuade Kiki to give me some lesson in French so I can read and understand the interview :laugh:

Thanks for the interview and tantalisingly teeny pic! :wave:

I shall have to persuade Kiki to give me some lesson in French so I can read and understand the interview :laugh:

Thanks for the interview and tantalisingly teeny pic! :wave:

I shall have to persuade Kiki to give me some lesson in French so I can read and understand the interview :laugh:

All u need to learn is "Tu es belle", "Je t'aime", "Voila ma carte de crédit, fais toi plaisir mon amour" "Tu as maigri, non?"

With that you can have a conversation with any French Girls!

You forgot "Voulez-vous coucher avec moi ce soir" - but I bet Rob already knows that one ... :shifty:
Thanks for the interview and tantalisingly teeny pic! :wave:

I shall have to persuade Kiki to give me some lesson in French so I can read and understand the interview :laugh:

All u need to learn is "Tu es belle", "Je t'aime", "Voila ma carte de crédit, fais toi plaisir mon amour" "Tu as maigri, non?"

With that you can have a conversation with any French Girls!

Thanks for the interview and tantalisingly teeny pic! :wave:

I shall have to persuade Kiki to give me some lesson in French so I can read and understand the interview :laugh:

All u need to learn is "Tu es belle", "Je t'aime", "Voila ma carte de crédit, fais toi plaisir mon amour" "Tu as maigri, non?"

With that you can have a conversation with any French Girls!

I've had 3 years French at school and I do understand a lot when reading (eg the interview above), but I've forgotten so much, it's a shame. :no:

When I went to high school I got rid of my French classes in favor for - well, more free time to spend, I guess :laugh: I wasn't that much of a learner, I've been your average party girl ... :shifty:

But I'm going to spend my summer vacations next year in France so hopefully my braincells get some fresh up :-)

'You slimmed, no?' :laugh:

Yes! You noticed it! You are so nice!

And "nous pouvons faire l'amour maintenant!" :sex:

But I'm going to spend my summer vacations next year in France so hopefully my braincells get some fresh up :-)

Join the conversation

You can post now and register later. If you have an account, sign in now to post with your account.

Guest
Reply to this topic...

Recently Browsing 0

  • No registered users viewing this page.